Des causes mais pas si évidentes que cela !
La France est engluée dans une bulle immobilière depuis plus de trois décennies et ne parvient pas à solutionner le problème. La progression des prix enregistrée depuis maintenant plus de 20 ans, n’est pas d’ordre spéculatif comme lors de la crise de 1991, mais plutôt d’un décalage entre l’offre immobilière et sa demande. Une insuffisance de logements qui remonte déjà aux années 90, et que la France n’a pas réussi à enrayer en dépit de dispositifs fiscaux crées pour palier en partie, ce problème. Expliquée aussi par les évolutions démographiques, l’augmentation , et le vieillissement de la population confortée par un phénomène de plus en plus puissant, la décohabitation des couples mariés fustigée par le syndrome du divorce.
Plus alertant, Les primo accédants ou ménages modestes sont contraint à un effort prolongé qui sur la durée les rend plus fragiles. Le poids de la charge de crédit ne cesse d’augmenter et ils sont de plus en plus confronté à des aléas sociaux. Les établissements prêteurs notent plus de défaillances.
La fréquence accrue de séparations ou de divorces s’ajoutant à cela, un chômage structurel et des motifs financiers dû à des salaires qui n’évoluent plus. Les banques ont donc décidé d’être plus exigeantes sur la solvabilité des emprunteurs. Pour les ménages aisés, il se pourrait qu’il y ait une forme d’attentisme. Les taux d’intérêt pourraient repartir à la hausse, les placements financiers obtiendrait peut être un regain d’intérêt.
Deux options sont à envisager :
- L’envolée des prix persistent grâce à l’inadéquation entre l’offre et la demande, à l’augmentation des coût de construction, aux taux bas ou à l’accroissement des durées de crédit.
- Chute des prix de l’immobilier liés à un pouvoir d’acheter écorné par des normes d’habitat de plus en plus drastiques pour les ménages modestes, à une fin des incitations de type prêt à 0%, au poids de la charge de remboursement immobilière maintenue à la baisse (33% maxi), et une hausse des taux de crédit maitrisée.
Deux orientations qui fustigent encore et toujours des inégalités. « le covid nous a montré que le meilleur bouclier était notre maison ou appartement. Il nous appartient de se réinventer et de cesser d’empiler des mesures réglementaires, fiscales ou juridiques qui contracte le marché immobilier et empêche une régulation équitablement » expliquait Hugo Maurel.