Alors que tout prédestinait à une stabilisation des taux, et même pour certain une remontée sérieuse des taux, c’est tout le contraire qui s’opère. La bataille que se livre les banques pour tenir leurs objectifs créé un phénomène jamais constaté.
Les taux baisses à des niveaux historiques records !
« jamais pareille situation n’a permis de soutenir le marché Immobilier. Sur 25 ans, il est possible d’aller chercher du 1,57% pour un très bon dossier. Même un dossier sans apport avec revenu modeste s’est vu octroyé un 1,60% sur cette durée. C’est fabuleux » indique Hugo Maurel, fondateur de l’enseigne de courtage en prêt immobilier IDEALTAUX.
La solvabilité des acquéreurs se porte mieux et leur pouvoir d’achat Immobilier est encore à la hausse et ce malgré une augmentation lente des prix.
« c’est carrément hallucinant. Grâce à cette baisse des taux, je revois avec mon courtier le budget de mes clients. Certains du coup peuvent acheter un bien qui était au-dessus de leur moyen il y a quelques semaines » explique un agent immobilier de Bordeaux.
Même constat, partout en France où les visites s’accélèrent en attendant de trouver la maison de ses rêves.
« C’est trop beau pour continuer. Il y a encore 1 mois, nous n’imaginions jamais faire construire à Labenne à côté de Biarritz. Notre courtier nous a rappelé et a revisité notre projet. On a tout de suite contacté le constructeur et tout s’est enchaîné avec le financement » raconte enchanté un client d’IDEALTAUX NOUVELLE AQUITAINE.
Jusqu’à quand une pareille embellie ?
« On ne présume plus de rien. Comment penser que cela peut durer encore des mois » s’interroge un banquier.
La concurrence est acharnée. Les conditions de refinancement des banques sont excellentes. La BCE a décidé de réinjecter « un peu de pétrole » ce qui facilite le financement peu couteux des établissements bancaires.
« En plus les OAT ont encore baissé à 0,65% en ce début juillet. Cela ajoute une garantie supplémentaire pour avoir des taux bas » explique Camille Delay, responsable du marché des Professionnels.
Et puis, les banques ont des objectifs commerciaux important et elles sont prêtes à faire d’énormes concessions. Qui plus est avec un coût du risque meilleur aujourd’hui après des années de « vaches maigres », un banquier n’hésite pas à taper dans ses marges pour capter un nouveau client avec des contreparties intéressantes.
A quoi faut-il donc s’attendre pour la rentrée de septembre ? les plus craintifs annoncent une remontée lente. Que Nenni ! il y aura encore de la place pour les retardataires.
« Le premier semestre n’a pas été très brillant et la conquête de nouveaux clients pour les banques est un volet sérieux. La concurrence agressive que se livre les acteurs de la place, permettront d’aller chercher des conditions tarifaires sur le derniers trimestre 2018. A condition de ne pas se réveiller trop tard » avertit Hugo Maurel, président D’IDEALTAUX, courtier en prêt immobilier et assurance.