Les villes moyennes hébergent environ 35% de la population, mais toutes ne sont pas si séduisantes. Les inégalités persistent sur de nombreux territoires.

Souvent dépendantes du taux d’employabilité et de sa croissance démographique, l’évolution marque des signes pour le moins préoccupants. « Certaines villes tirent leur épingle du jeu grâce à la stratégie de réaménagement du territoire et à l’investissement de leurs élus locaux ; d’autres s’enlisent dans la pauvreté » expliquait Hugo Maurel, patron d’IDEALTAUX.

La plupart de ces villes se trouvent dans le Nord Est du pays comme Charleville-Mézières, Denain, Maubeuge, Sedan, ou dans le Centre comme Nevers ou Châteauroux. Se pose alors l’héritage d’un passé vertueux et des cicatrices de la désindustrialisation.

« Ces villes portent les blessures d’un chômage élevé et d’une pauvreté bien supérieure à d’autres régions. Les enjeux locaux sont importants pour permettre de retrouver un standing passé ». Dans ce contexte, les prix baissent plus rapidement que dans d’autres endroits, atteignant presque -5%.

Autre phénomène constaté, mais certainement démontré à cause de la crise sanitaire, une baisse spectaculaire dans des villes comme Bordeaux de -3,5%. Fini les hypers centres bondés, place désormais à sa couronne et une proximité avec des transports et du service public. « Le phénomène télétravail pousse désormais les ménages à s’excentrer, quitte à quitter les villes. La condition majeure : être prêt des gares, aéroport pour répondre à un déplacement par semaine exigé par leur employeur ». Comme quoi, le choc de l’offre se met progressivement en place avec quelques belles affaires à souscrire.

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