» Près de rien, certes, mais surtout loin de rien » s’amuse un autochtone. A moins d’une heure de la côte Basque et à 30 minutes de Dax ou de Pau, ce petit bourg de 10 000 habitants a de quoi séduire.
L’autoroute donne à la commune un accès privilégié pour ses habitants. C’est l’occasion de se tourner vers cette bourgade où les prix de l’immobilier sont étonnamment bas.
« Il faut accepter de faire un peu de route pour profiter de la qualité de vie qu’offre cette commune. Avec l’autoroute à deux pas, et ses accès facilités, l’effort en vaut la chandelle » souligne Hugo Maurel, président d’IDEALTAUX .
Très attractive, Orthez offre des équipements publics de qualité (Gare, Ecoles, Hôpital…) et la sécurité qui y règne, privilégie le « mieux -vivre » ensemble. Les prix sont encore faibles avancent les notaires du coin.
« Pour les primo accédants, c’est une aubaine. Conjugué à des taux bas, c’est la certitude d’aller chercher une maison bourgeoise et de poser ses meubles » analyse Cathy Desplanches, responsable du marché Professionnel en Nouvelle Aquitaine.
120 m2 à 160 000€ avec un jardin, c’est une maison que vous ne trouveriez pas à Bayonne, Biarritz ou à Pau. Ainsi, avec un budget entre 110 000 et 150 000 euros, vous pouvez trouver la maison de vos rêves. C’est encore plus vrai sur les villages alentours (Baigts de Béarn, Biron…).
Pour qu’une telle correction s’opère, la crise est passée par là.
« Il y a quasi 10 ans, de belles maisons bourgeoises se payaient plus de 200 000€ alors qu’aujourd’hui, on peut les toucher à des prix avoisinant 140 000 ou 125 000€. La correction a été sévère avec un marché atone durant ces années. Aujourd’hui après une baisse de quasi 35%, l’occasion est trop belle pour passer à côté de ces opportunités. Orthez en a profité pour faire peau neuve et cette ville séduit de nouveau ! Vous y trouverez même des appartements à moins de 100 000€.» martèle un agent immobilier. « C’est une conséquence directe des dispositifs Robien. Avec une incitation fiscale sur l’investissement locatif qui arrive au bout, nombreux propriétaires ne résidant pas dans la région, décident de mettre en vente. L’opportunité d’acquérir un T2 ou T3, ne se posera pas éternellement ».
Pour refaire chanter la Moutète où l’élan Béarnais, club de Basket mythique, avait connu des heures de gloire, la ville s’est donnée les moyens de redorer son blason. Entre les infrastructures modernes (Autoroutes) et transports (train – aéroport de Pau), « le changement, c’est maintenant ! » .
Pour tous ces jeunes investisseurs avides de bonnes affaires, il faudra être à l’heure « car les prix et les taux de crédit n’attendront pas » note Hugo Maurel.