Jusqu’à quand cela va-t-il durer ? Les taux de crédit immobilier sont au plus bas, l’on parle même de baisse historique. Voilà l’argument principal pour pousser les potentiels acheteurs à se lancer dans l’aventure de l’accession à la propriété. Mais ce n’est pas tout, les emprunteurs bénéficient en ce moment d’autres avantages non négligeables pour optimiser leur opération.
C’est le moment de profiter des taux bas
Oui, les taux d’emprunt sont au plus bas, en d’autres termes, un crédit immobilier coûte moins cher. Selon le baromètre des taux immobiliers du site meilleurtaux.com, à l’échelle nationale, les meilleurs taux sont à seulement 1,15 % sur 15 ans, 1,41 % sur 20 ans et 1,56 % sur 25 ans.
Pourquoi des taux si bas ? D’abord, le taux des emprunts d’État a chuté à 0,65 %, contre 1 % début 2016. Ensuite, les banques sont en forte concurrence. Leur argument principal reste les taux bas pour attirer de nouveaux clients, elles jouent donc sur ces derniers.
L’avantage des taux bas ? Ils permettent de limiter le cout total du crédit immobilier tout en donnant la possibilité à certaines personnes d’accéder tout simplement à l’emprunt et à d’autres de se tourner vers des biens d’une valeur plus élevée.
Trucs et astuces pour contracter le meilleur credit
Avant de se jeter à corps perdu dans les démarches d’achats d’appartement, il convient dans un premier temps de calculer sa capacité d’endettement (à savoir, combien peut prêter la banque). C’est plutôt un bon départ pour déterminer son budget global.
La capacité d’endettement se calcule aussi par la traite mensuelle qu’il est possible de consacrer. Cette traite ne doit pas être supérieure à 1/3 des revenus.
Enfin, l’apport personnel compte aussi dans la balance. Apprécié par les banquiers, il permet aussi de limiter l’emprunt.
Bref, direction la banque pour établir sa capacité d’endettement.
Se rendre seulement dans sa banque n’est pas une bonne idée, mais un bon point de départ. Dans le cadre d’un achat immobilier, l’emprunteur va réaliser une grosse transaction qui aura un coût. Il convient donc de comparer les banques, de les mettre en concurrence pour ensuite négocier les taux, ou encore les divers frais bancaires.
Pour comparer les banques, il existe les comparateurs, les courtiers ou encore la bonne vieille méthode consistant à se rendre d’agence en agence.
Le PTZ 2016 profite à plus de monde
En 2016, le PTZ, Prêt à Taux Zéro s’élargit :
- Le plafond de ressources est relevé :
Pour un célibataire en zone A : 37 000 euros
Pour un célibataire en zone B1 : 30 000 euros
Pour un célibataire en zone B2 : 27 000 euros
Pour un célibataire en zone C : 24 000 euros
Pour un couple avec 2 enfants en zone A : 74 000 euros
Pour un couple avec 2 enfants en zone B1 : 60 000 euros
Pour un couple avec 2 enfants en zone B2 : 54 000 euros
Pour un couple avec 2 enfants en zone C : 48 000 euros
Autres avantages :
- le PTZ 2016 permet de rembourser ce prêt en différé (5, 10 ou 15 ans selon les revenus)
- le PTZ peut financer jusqu’à 40 % de l’achat d’un logement neuf ou ancien
- Allongement de la durée du prêt sur 20 ans minimum afin de réduire le montant des mensualités
Négociez aussi l’assurance emprunteur
Voici un point de friction qui empêche encore souvent les emprunteurs à oser prendre une assurance-crédit concurrente à celle de la banque. Après avoir accepté de négocier les taux de crédit, les banques ont encore du mal à laisser partir leurs clients emprunteurs vers d’autres horizons pour bénéficier d’une meilleure assurance-crédit.
Pourtant, la loi est du côté des emprunteurs. Ces derniers peuvent soit bénéficier de la loi Lagarde, leur permettant de choisir une assurance concurrente, dont les garanties doivent à minima être équivalentes, au moment de contracter le prêt immobilier ; soit bénéficier de la loi Hamon. Ce texte permet aux emprunteurs de faire jouer la concurrence parmi les assureurs du marché et ce durant 12 mois après la signature du prêt. La condition, comme pour la loi Lagarde est que le contrat doit présenter à minima des garanties équivalentes que celles du contrat de groupe de la banque.
La banque fait grise mine à l’évocation d’une assurance concurrente ? Déjà il convient de calculer la différence de coût entre les deux assurances. Si cela en vaut vraiment la peine, après négociation le banquier ne pourra que s’y résoudre si toutes les conditions sont réunies.
Source : http://www.challenges.fr